Dany-Robert DUFOUR

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Dany-Robert Dufour est un philosophe français contemporain né en 1947. Il a été professeur des universités et a enseigné la philosophie de l’éducation à l’université Paris 8 jusqu’en 2015. Il a été détaché au CNRS de 2000 à 2004 dans une équipe de psychanalyse, puis directeur de programme au Collège International de Philosophie de 2004 à 2010, puis résident à l’Institut d’études avancées de Nantes en 2010-2011.

Il enseigne régulièrement à l’étranger, en particulier au Brésil et au Mexique.

Son travail porte principalement sur les systèmes et les processus symboliques et se situe à la jonction de la philosophie du langage, de la sémiologie, de la philosophie politique et de la psychanalyse.

 

 

 

Il a donné une centaine de conférences, écrit de nombreux articles et publié (chez Gallimard, Denoël, Calmann-Lévy, LLL…) dix-huit essais et un roman. À quoi il faut ajouter un autre roman écrit en 1999, le meilleur puisque millénariste et théologique et pornographique, refusé par les éditeurs parce que « trop en avance sur son temps » — mais pas tant en fait puisqu’il s’intitulait La fin du Monde et qu’aujourd’hui… nous y sommes, ou presque.

Il collabore régulièrement à des activités artistiques (littérature, musique, théâtre).

En tant que philosophe, il parle souvent avec des auteurs morts. Rien de plus normal puisque certains d’entre eux ont laissé des écrits qui lui parlent beaucoup. C’est ainsi qu’il converse régulièrement (paisiblement ou non) avec Homère, Platon, saint Augustin, saint Thomas, Pic de la Mirandole, Calvin, Descartes, Pascal, Nicole, Bayle, Mandeville, Smith, Marx, Nietzsche, Freud, Adorno, Marcuse, Arendt, Anders, Beckett, Artaud, Blanchot, Guimarães Rosa, Borgès, Derrida, Deleuze, Lyotard, Foucault, Lacan, Leclaire, Benveniste. Il parle aussi quelquefois à des penseurs  encore vivants parmi lesquels Lebrun, Benslama, Amorim, Stiegler, Gauchet, Michéa, Jappe, Supiot, Caillé, Latouche, de Rochebrune, Baret. Sans compter quelques autres qui ne sont pas cités dans les présentes listes.

Comme il persiste à utiliser certaines catégories venues de l’anthropologie philosophique, jugées désuètes par la post-modernité — telle la différence des sexes et celle des générations —, certains gens-de-gauche sans tête s’entêtent  (jusque dans la presse) pour coller à sa critique radicale de la culture de l’époque du capitalisme néo-libéral l’étiquette de « réactionnaire » ou de « néo-réactionnaire ». Une sottise qui renseigne beaucoup sur l’état intellectuel actuel de la « gauche ». Pendant ce temps, les vrais gens-de-droite, ceux qui prônent le marché total, la considèrent bien sûr comme dangereusement révolutionnaire.

Enfin, il a longtemps essayé de jouer du saxophone comme Charlie Parker ou comme John Coltrane, mais il y a définitivement renoncé lorsqu’il s’est entendu. Depuis, il se console en peignant à ses moments perdus des tableaux qu’il s’est juré de ne montrer à personne, ou presque.